[ Seul... ] [ Libre ]

Tout d'un coup, arriva la garde royale, elle passa presque inquiète cherchant la reine qui avait disparu. Elle passait dans chaque maison de la ville demandant où était passée la reine, Arya.

Arya, était là. Elle avait le nez en l'air humant les bonnes odeurs des maisons s'échappant. Elle aussi c'était échapper du palais, dans ce palais il ne régnait qu'ennuie et une idée de mort permanente, où encore elle doit subir les leçons de ses pédagogues, aucun amusement ne lui est permit. C'est pour ça qu'elle s'était enfuie cette fois là. Pour ne pas se faire reconnaître, elle avait enfiler une robe en coton verte, une petit vert pale, en faite la couleur vive de cette robe était délavée mais était à présent magnifique grâce au nombreux lavages quelle avait subie. Cette robe était donc façon buste resserré à la taille et large au niveau des hanches , cette robe laissait de la tulle dépassée le tissus, une tulle faisant gonflée la robe mais la laissant fluide et légère. Ce n'est pas pour autant qu'elle n'avait pas d'armes sous elle.

La reine avait entendu ces gardes s'approcher d'elle, elle regarda en arrière et se cacha derrière un mur. Elle les vu passer et soupira se disant que ses hommes n'étaient pas si forts que ça. Alors, elle se remit à marcher et entendit encore le cors de la royauté retentir non loin d'elle. La guerrière attrapa un coin de sa robe avec ses mains et se mit à courir. Elle aperçut un jeune homme et se planta devant lui, elle s'approcha très proche de lui jusqu'à ce que leur corps soit si proche qu'on ne voyait plus rien entre eux. Arya se jeta sur son cou le parsemant de baisers comme une femme folle amoureuse. La garde passa devant eux et se mit à rire en les voyant, un garde gros et gras laissa échapper un petit " Aah les amoureux, ils font leur cochonneries dans tous les coins " . Puis, ils disparurent en riant. Arya s'arrêta en regardant le jeune homme, son visage était de nouveau sans expression et serein, elle lui parla avec sa même voix rauque ne sachant plus faire une voix douce.

- Merci mon brave! Tu seras récompensé à mon retour au château...

Arya éclata de rire voyant la réaction de l'homme, c'était bien la première fois qu'elle faisait cet effet là. Elle ne se moquait pas du jeune homme, qu'on ne se mepprenne pas, ça l'amusait juste. Elle déposa une main sur la joue du jeune homme en riant. Elle caressa la joue de l'individu devant elle, ses caresses n'étaient pas très agréable car ça faisait bien longtemps qu'elle ne connaissait plus la tendresse, mais des caresses venant de la reine se sont quand même des caresses.

- Mon brave, aurais-je l'honneur de savoir votre nom ? Je n'ai pas besoin de savoir votre camp, vous avez la tête d'un homme honnête..Pardonnez moi de mettre ainsi jeter sur vous mais...on peut dire que j'en avais l'envie et que je devais fuir mes gardes...

La reine lui fit un clin d'oeil en s'écartant de lui. Elle chantonnait joyeusement. Le village lui faisait cette effet, c'était ces seuls moments de bonheur. Puis, elle se remit à rire en repensant à ses lèvres effleurant lentement la peau de ce jeune homme. Cela faisait bien longtemps qu'elle n'avait fait des baisers à quelqu'un. Elle n'avait plus besoin d'être tendre car la seule chose qu'elle embrassait c'était le marbre glacée de la tombe de son père, ou bien ses armes.

- Si vous étiez habitué, on vous prendrait pour mon amant voyons et je n'ai jamais eu d'amant, ni quoi que se soit du genre...

Puis Arya reprit en se passant une main dans les cheveux.

- Donc messire Alexandre, je vous remercie...

La jeune femme se tourna vers lui puis son regard vagabondait sur ses cheveux. Puis, elle son regard s'emplis de malice. Alors, elle commença à se poser des questions.

° Je..je..j'ai autant de pouvoir ? On ne me regarde même pas comme une femme, c'est excitant ! °

La reine le regarda et s'assit sur une petite caisse de bois. Elle s'attacha les cheveux avec un petit bout de tulle vert. Elle ne put s'empêcher de se poser encore des questions.

- Ne m'appelez pas madame c'est si, vieux, je n'est que quinze ans et puis puisque je vous est embrassée comme ça devant mes gardes, je vous donne le droit de ne pas me vieillir...

La jeune femme l'appela pour qu'il vienne sur le côté et s'asseoir près d'elle. Elle souriait. La demoiselle avait envie de connaître un peu mieux son peuple c'est pour ça qu'elle s'était échappée. Elle en avoir marre d'être dans sa prison d'or.

La jeune femme qui jouait avec ses pieds, elle les faisaient dansés. Puis quand elle l'interrogea elle s'arrêta et plongea son regard bleu azur dans ses yeux qui étaient d'habitude si inexpressif.

- J'ai fugué quelques heures pour me reposer, vous ne pouvez pas savoir comme c'est fatiguant de vivre à la cour! Les cours de maintiens, les cours de maniement et puis ceci et ceux-là...Ils ne connaissaient jamais les rires; la joie...Ils me font vivre dans la peur et la haine pour Arkol..Je ne vis que pour venger mon père...Quand je viens ici, déguisé en paysanne, je me sens bien... Je ne suis pas madame la gracieuse, la reine, je suis une jeune femme de quinze ans qui aime rire et s'amuser...quand j'y arrive

Arya se sentait touché par ces paroles, son regard revint dur et contenait une telle douleur qu'elle cachait à tout prix. Elle ferma les yeux pour ne laisser apparaître qu'une femme dure et sans vie, où était passée cette jeune fille si douce de quinze ans ? Disparu dans les larmes qu'elle aurait du verser pour oublier. La reine essaya de radoucir son visage mais c'était comme un tic, elle s'était renfermée sur elle même.

Elle tourna la tête avec un grand sourire, ses yeux était pleins de malice. La jolie demoiselle frappa sa robe pour retirer de la poussière dessus. Elle se leva et elle le regarda en souriant. Attention, pas un sourire sans expression, on voyait ses dents.

- Amusement, nous voilà...

Elle se mit à rire en attendant où elle devait aller. Donc elle préféra se mettre derrière où cas où un garde intelligent passerai par là. Elle soupira en les voyant passer à côté.

- Les gardes sont les seuls qui ne voient rien je crois !

Elle se mit à rire en sentant qu'on la prenait vraiment pour une femme. Elle ne lui en voulait pas pour son geste amicale. Des amis ? Elle en voulait alors pourquoi allait il se retenir, elle décida de le booster à sa façon. Elle posa ses deux mains sur son visage puis elle l'embrassa, se n'était pas tendre, ni doux, ni fougueux mais elle était entrain de le booster.

- Agis ! Vis ! Par contre ici, veuillez m'appeler différemment et tutoyer moi, Sacha suffira, c'est le nom de ma bonne...

Arya le regarda en souriant chantonnant en entendant la musique. Elle tapait du pied en souriant. Elle croisa les bras.

- Alors qu'attends tu ?

Arya le regarda en souriant. Arya souriait ? Enfin, une sourire façon Arya, c'est à dire quelque chose de crisper ne laissant pas apparaître ses dents. Ce n'était pas vraiment de sa faute et faisait toujours pour changer mais elle devait reste forte en cas d'attaque. Puis elle s'approcha de son oreille en lui chuchotant :

- Je ne sais pas danser ce genre de musique, la valse oui mais le slow, nan...

Puis, elle se recula l'écoutant, elle se mit à rire. C'est vrai que pour une reine, elle ne faisait rien comme telle. Elle le regarda et leva un sourcil, pivotant légèrement au rythme de la musique. La tête de la reine était en arrière la danse la charmait totalement, elle trouvait cela amusent et elle se détendait totalement oubliant qu'elle était la reine, elle ne se voyait que comme Sacha la bonne de son château qu'elle aimait tant. Elle s'imaginait si simple, si heureuse avec tous ses villageois. Puis, elle sortit de ses pensées pour lui répondre.

- Nan, c'est la première fois...la première fois que j'ose m'échapper, je le ferai plus souvent...si c'est comme ça qu'on vie ici, là haut, c'est si ennuyant...

Arya l'écouta attentivement, même plus qu'avec ses proffesseurs d'escrimes ou d'autres matières sans importance...Elle lui fit un petit clin d'oeil pour lui dire que c'était d'accord. C'était sur, Arya viendrait ici beaucoup plus souvent car maintenant, elle avait quelqu'un avec qui s'amuser, s'amuser même en fugant de chez elle, elle le ferait autant de fois que possible. Puis, elle se rapprocha de lui pour lui chuchotter une nouvelle fois.

- Je n'y manquerai pas...

Le rendez vous était donné, elle savait qu'a chaque fois qu'une envie folle lui passerai par la tête. Ses songes auront jsute à se diriger vers Alexandre et elle s'évadera en repensant au folie qu'elle a pu faire aujourd'hui.

Quand les slows se terminèrent la jeune femme le regarda. Elle s'arreta de danser restant planter là. Puis, elle posa sa main sur son front comme une visière et regarda au loin, à gauche et à droite sans oublier derrière.

- Je crois que nan mais il ne me trouveront pas, ils sont bien trop idiots pour me chercher à travers la foule..

Elle se mit à rire. La reine venait de rire, c'était magnifique et étonnant pour elle. Elle qui ne riait jamais, qui restait froide à tout bout de chant, elle venait de rire. C'était pour elle une victoire, mais se choque la rendue immédiatement rigide. La revoilà au point de départ. Puis, elle se dirigea en colère contre elle même vers un homme.

- Auriez-vous de la bierre, mon brave ?

Il lui répondit sur un ton qui ne lui plaisait pas,mais elle ne dit rien ne voulant pas se faire reperer, elle savait que son langage allait la trahir une nouvelle fois alors quand il la servit sa choppe, elle lui donna de la grosse monnaie. L'homme bon et gras comme son garde, resta étonner ne disant rien, il était riche avec ça.

Arya le regarda et mit la choppe à sa bouche, la choppe était fendue sur les côtés et sale aussi. Mais, ici, elle n'avait pas le droit au chichi et à la propreté qui régnait au chateau, en venant sur ces lieux, elle savait que la princesse n'aurait aucun caprice possible à faire passer.

- C'est très moche et je...le rire n'est qu'une émotion..et chez moi les émotions ne sont pas permises...

Arya lui montra la fleur las bas. Elle prit la feuille si fragile entre ses mains et elle le lui montra. Elle jeta un coup d'oeil et mit son nez dans la fleur prenant sa fleur entre ses deux doigts son index et son majeur elle faisait pivoter la fleur. Elle retira son nez de la fleur et elle le regarda. Son regard n'avait aucune expression, quoi que pour une fois, elle essayait. Elle essayait de transmettre que la fleur était magnifique. Elle lui fit un petit sourire comme pour lui faire comprendre.

- Tu vois cette fleur, c'est une marguerite, quand on la regarde, on la trouve moche et et on pense qu'elle ne sent pas bon...mais quand on s'approche et qu'on met son nez dedans, on la trouve magnifique et qu'elle sent super bon...Pour moi c'est pareil ! On ne peut savoir mes émotions mêmes en s'approchant mais par contre en mettant son nez dedans on me découvre...

Arya termina son speech en lui faisant un petit clin d'oeil.

Arya s'approcha d'Alexandre et lui pinçouilla la joue en riant. Oups, encore une fois, elle laissa sa main glisser le long de sa joue et redevins rigide mais ne perdant pas le sens de l'humour, elle commença une nouvelle phrase.

- A croquer !

Elle lui fit un petit clin d'oeil puis regarda l'autre idiot de se venter de ce qu'il venait de faire. La jeune femme fut énervée et agacée par le comportement du villageois. Arya ne comprenait pas comment des gens si gentil pouvait devenir si méchant en l'espace de quelques minutes, elle venait de découvrir un mauvais côté du village. Pourtant elle trouvait ça très humble que le jeune homme maintenant trempé, ne s'énervait pas. Elle s'approcha et lui chuchota :

- On va s'amuser...

La jeune reine décida de se dévoiler au public de tout manière des gens commençait à avoir des doutes sur son rang social. Elle s'approcha de l'ignoble " mouilleur" et se détacha les cheveux en prenant son air sérieux. Tout de suite, le "mouilleur" reconnu la reine. Elle prit ses armes et le regarda, elle prit un ton froid et sec en parlant fort.

- C'est comme cela qu'on parle à sa reine ? L'homme se mit à bafouiller et s'agenouilla. Et on ne s'excuse même pas, tu mérites que je te tranche la tête... Il répéta ses derniers mots " trancher la tête". Il se mit à pleurer comme un pauvre gamin et à se jeter au pied de la reine pour s'excuser. Ce n'est pas à mes pieds que tu dois te jeter mais ces pieds à lui. Alors, il se baissa et baisa les pieds de l'homme. Maintenant, je veux que tu lui donne tes vêtements, dépêche toi sinon je serai beaucoup moins clémente ! Toujours en pleurant il commença à se déshabiller. Pendant ce temps, le peuple s'était agenouiller.